Piratage : deux membres du groupe Sparks ont été arrêtés

Le ministère américain de la Justice a levé les scellés sur les dossiers de trois hommes impliqués dans un groupe de piratage de films connu sous le nom de Sparks.

Comment procédaient-ils ?

Selon les documents judiciaires, les membres du groupe se procuraient « frauduleusement » des copies DVD et Blu-Ray de films et séries pas encore diffusés, les « rippaient » en supprimant les protections liées au droit d’auteur/copyright, et publiaient ensuite des copies numériques en ligne, où elles étaient récupérées et diffusées via des portails de streaming vidéo illégaux, ou encore des sites de torrents.

Afin d’obtenir des copies des films et séries en avant-première, les autorités précisent que le groupe se faisait souvent passer pour de véritables détaillants de DVD et Blu-ray.

La popularité du groupe sur la scène du piratage vidéo vient surtout du fait que de nombreux contenus étaient divulgués avant même leur sortie officielle.

Coopération internationale

Dans le cadre de la répression contre ce groupe, trois hommes ont été inculpés. Les actes d’accusation désignent Umar Ahmad (39 ans, alias Artist), George Bridi (50 ans), et Jonatan Correa (36 ans, alias Raid) comme participant aux opérations du groupe.

Deux arrestations ont eu lieu, celle de George Bridi, un ressortissant britannique, à Chypre, et celle de Jonatan Correa au Kansas, aux Etats-Unis. Le dernier membre, Umar Ahmad, un citoyen norvégien, est toujours en liberté, a précisé le ministère de la Justice.

Ces arrestations s’inscrivent dans le cadre d’une opération coordonnée à laquelle ont participé les forces de l’ordre de 18 pays, dont le ministère de la Justice américain et Europol, qui a permis de saisir des dizaines de serveurs par lesquels le groupe distribuait ses contenus piratés dans le passé.

Panique générale

Les arrestations, et la saisie qui s’en est suivie des serveurs de Spark, ont été révélés pour la première fois mardi par TorrentFreak, un site web spécialisé sur les sujets liés aux droits d’auteur et au piratage.

Le site a fait état d’une panique générale dans la communauté clandestine des « rippers », où Sparks est un distributeur de contenu fiable depuis 2011.

Sparks comptait parmi les nombreux membres de la communauté The Scene, qui opére dans le milieu du piratage de contenu audiovisuel. Souvent, le contenu piraté par le groupe portait d’ailleurs le nom de cette communauté.

Source : ZDNet.com