Les chiffres du premier trimestre 2020 sont sans appel : le marché de la vidéo physique recule de 17% en valeur et de 20,4 % en volume pour atteindre un chiffre d’affaires de 83,62 millions d’euros. Le CNC explique ce net repli des ventes en raison de la fermeture de nombreuses enseignes dès la mi-mars ; ventes qui n’ont pas été compensées par des commandes sur des sites de e-commerce. 

Les ventes de films français reculent de 13,8% à 10,5 millions d’euros et les ventes de films américains diminuent de 4,3% à 36,10 millions d’euros. A lui seul le cinéma américain pèse 43% des recettes de DVD du premier trimestre, sans lui il ne resterait quasiment plus rien du marché vidéo physique français. 

La période de confinement empêche de faire des prévisions pour le reste de l’année, un rebond n’étant pas à exclure dans les prochains mois, sauf si les éditeurs décident de privilégier définitivement les sorties dématérialisées par rapport aux sorties physiques.