
À en croire les marketeurs, IA et vente au détail devraient faire bon ménage. Selon une enquête réalisée par la société Cooler Screens, 53% des professionnels du marketing pensent que l’intelligence artificielle “améliorera considérablement” la manière dont les consommateurs sont exposés à des publicités et des produits. Les annonceurs interrogés estiment que le ciblage et la diffusion de contenus pertinents ne seront que meilleurs.
Il ne s’agit pas de transformer tout un secteur d’activité, mais 37% des sondés voient l’IA comme une opportunité pour améliorer certains aspects de la vente au détail. Le changement est en marche puisqu’aujourd’hui 9% des professionnels pensent que les méthodes traditionnelles resteront en place, avec une adoption lente de l’IA.
À l’heure actuelle, seul 1% des marketeurs semblent hésitant quant à l’impact de l’IA sur le e-commerce. La grande majorité se dit prête à passer à l’action pour optimiser l’ensemble du parcours client, jusqu’aux dernières étapes que ce soit en ligne ou en boutique. Les annonceurs y voient de nombreux avantages, sans pour autant se couper du travail humain.
Dans l’ensemble, les avis sont plutôt optimistes. Pour 45 % des professionnels interrogés, l’IA sera utile, mais l’analyse humaine restera primordiale. Et, 44% pensent que l’IA sera essentielle dans l’analyse de données en temps réel.
Finalement, c’est la capacité à personnaliser des annonces qui intéresse les professionnels. Là aussi, les marketeurs semblent assez confiants :
- 52% prédisent que l’intelligence artificielle permettra des expériences d’achat hautement personnalisées ; reste à voir la forme que celles-ci prendront.
- 34% prévoient une amélioration de la personnalisation actuelle.
- Seuls 11% estiment que la personnalisation grâce à l’IA est surfaite.
Avec la fin des cookies tiers, nombreux sont les annonceurs qui espèrent que l’intelligence artificielle prendra le relai. Mais il y a du pain sur la planche ! Plus de la moitié des sondés (54%) misent sur l’IA pour intégrer les données des clients en ligne et hors ligne. 29% sont quant à eux plus nuancés ; ils reconnaissent l’utilité de l’IA, mais ne la jugent pas essentielle. Enfin, 15% ont des craintes concernant la confidentialité des données et 2% se disent indifférents.