Atos toujours dans le rouge poursuit sa transformation

La restructuration d’Atos se poursuit et elle reste compliquée, au moins sur un plan financier. L’ESN hexagonale vient de publier ses résultats pour le premier semestre. Et l’entreprise enregistre donc sur la période une perte de 600 millions d’euros.

Un an plus tôt, le résultat net d’Atos était déjà dans le rouge de 503 millions d’euros. Le Français accentue sa dette à plus de 2,3 milliards d’euros. L’équipe dirigeante se veut cependant optimiste, revendiquant notamment une amélioration de la performance opérationnelle et des résultats robustes.

Relance des commandes au 2e trimestre

Sur le plan commercial, Atos met ainsi en avant une « forte dynamique ». Pour le confirmer, elle mentionne un ratio de prise de commandes sur chiffre d’affaires de 112% au cours du deuxième trimestre.

L’acteur des services numériques déclare un chiffre d’affaires de 5.548 millions d’euros au premier semestre 2023, en hausse de +2,3% en base organique. « Le déclin de Hybrid Cloud & Infrastructure a continué de s’atténuer, tandis que les autres lignes cœur de métier ont affiché une croissance modérée », précise-t-il encore.

Concernant la marge opérationnelle, elle s’élève à 3,8%. L’indicateur a par conséquent plus que triplé par rapport à l’année précédente. Atos profite de cette embellie pour réviser à la hausse certains de ses objectifs.

La croissance organique du chiffre d’affaires est par exemple attendue entre 0,0% et 2,0%. Quant à la marge opérationnelle du groupe, elle devrait se situer entre 4% et 5%. Mais Atos est aussi très attendu sur sa transformation.

Des étapes clés franchies dans la transformation

Dans ce secteur, l’entreprise annonce des « avancées majeures » du projet de transformation. Quant à la séparation opérationnelle interne, elle serait « menée à bien. » Atos a néanmoins besoin de capitaux frais.

A cette fin, l’ESN annonce la finalisation de son programme de cessions de 700 millions d’euros « d’activités non stratégiques ». De nouvelles ventes sont prévues, pour un montant de 400 millions d’euros supplémentaires.

« Nous avons franchi des étapes clés dans notre projet stratégique, notamment la séparation opérationnelle interne en deux entités, ce qui nous permet d’être plus focalisés, plus agiles, et de mieux répondre aux attentes de nos clients », se félicitent les dirigeants.